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Par Sama Nemat Allah
(traduction : Frédérique Bérubé, assistée par DeepL)
Que se passerait-il si nous créions des espaces fondés et guidés par l’accès pour tous et toutes ? Au lieu de considérer l’accessibilité en dernier recours – comme un supplément externe ou immatériel qu’il incombe invariablement à la personne handicapée de demander – comment un espace universitaire serait-il transformé par la normalisation de l’accessibilité? Cet article propose une perspective particulière des liens entre l’accessibilité et le milieu universitaire, à partir des meilleures pratiques et apprentissages de notre conférence Entre idéaux et pratiques qui s’est déroulée en mai 2023.
En tant qu’étudiante en journalisme handicapée , je suis rarement insensible à la façon dont l’industrie et l’institution sont inaccessibles à moi et mes semblables. Les médias et les universités exigent une rapidité que ma fatigue chronique ne peut pas fournir, se déplacent à un rythme que mon corps handicapé ne peut pas suivre et parlent un langage auquel ma neurodiversité résiste souvent. Lorsque j’ai besoin de soutien et d’accommodements, je dois les demander – ou plutôt les plaider. Mes besoins sont considérés comme anormaux et contraignants.
Bien que les universités canadiennes soient tenues par la loi de prendre en compte les besoins des personnes handicapées, qu’elles soient étudiantes, des études montrent que les ne se sentent pas accueillies, incluses ou représentées en milieu universitaire. Les chercheurs et les enseignants handicapés, par exemple, font partie des groupes qui subissent le plus de harcèlement, d’exclusion sociale et de traitement injuste dans les établissements d’enseignement supérieur. Les étudiants handicapés en Ontario ont près de 24% moins de chances de fréquenter l’université ; nous avons trop souvent l’impression que les milieux d’enseignement supérieur ne se soucient pas du fait que nous soyons mis de côté.
C’est à partir de ces expériences qu’est né mon rôle de coordonnatrice de l’accès pour notre conférence canadienne sur la transformation des rôles journalistiques. Nous voulions élaborer un plan d’action pour les organisateurs et les universitaires afin de façonner et de moderniser des environnements d’enseignement supérieur conçus pour tout le monde. Les personnes handicapées sont présentes dans chaque équipe, chaque public et chaque communauté. Une fois que nous acceptons cela comme un fait et pas seulement comme une possibilité indéterminée, l’accessibilité devient essentielle pour cultiver n’importe quel milieu, universitaire ou autre.
Mettre en œuvre les meilleures pratiques
Déclaration d’accessibilité : L’un des premiers moyens, et le plus impératif, de rendre une conférence « accessible » au niveau de l’organisation est de créer une déclaration d’accessibilité. Celle-ci affirme l’engagement de répondre aux besoins de toute personne accédant aux espaces physiques ou numériques de votre organisation. Il est important que la déclaration soit créée et approuvée par tous les membres de votre collectif afin qu’elle devienne la référence pour tous les contenus produits et toutes les décisions prises. Puisque les revendications d’équité pour les personnes handicapées considèrent l’accessibilité comme un processus dynamique et collaboratif, il est essentiel de revenir fréquemment à votre déclaration, même après sa création et sa mise en œuvre : au fur et à mesure que votre organisation apprend, grandit et évolue, votre engagement à améliorer les normes d’accès doit lui aussi évoluer.
À titre d’exemple, jetez un œil à la déclaration d’accessibilité du projet canadien JRP qui se trouve sur la page des notes de la rédaction, au début du magazine.
Inscription aux événements et accessibilité : Lors du processus d’inscription à votre conférence, assurez-vous qu’il y ait un endroit où les participants peuvent voir les points d’accès que vous offrez et demander un service d’accessibilité. Les organisateurs peuvent ainsi répondre aux besoins en matière d’accès, demander des fonds supplémentaires pour des dispositifs d’accessibilité additionnels et favoriser la communication avec les personnes concernées.
Les informations recueillies lors de l’inscription devraient servir à la création de votre guide d’accès, qui sera la source principale d’informations sur l’accessibilité pour votre conférence ou votre événement. Nous nous sommes inspirés du guide d’accès « Tangled Art + Disability Gallery’s Cripping the Arts Access Guide ». Rédigés dans un langage simple, ce guide doit fournir des informations détaillées sur le lieu de l’événement (y compris, mais sans s’y limiter, l’emplacement des places de stationnement et des aéroports à proximité, entrées accessibles, salles de bains, ascenseurs et escaliers), ainsi que sur les points d’entrée à l’événement (interprétation en langue des signes , description audio, transcription et sous-titrage en direct, zones sans odeur, restrictions alimentaires et lieux de repos). Il devrait également contenir un agenda synthétisé de l’événement avec les horaires et les lieux. À titre indicatif, vous pouvez consulter notre guide ici. Le guide doit être transmis avant l’événement afin que les participants sachent à quoi s’attendre et puissent planifier leur expérience en conséquence. Veillez également à sonder les participants après l’événement pour savoir ce qui a bien et moins bien fonctionné.
En plus de les interroger sur leurs besoins personnels en matière d’accessibilité (hauteur du lutrin, interprètes, places réservées, etc.), veillez à fournir aux présentateurs et aux conférenciers des conseils sur la manière de rendre leurs présentations plus accessibles. Notre équipe a proposé à tous les présentateurs un modèle de diapositive offrant des conseils esthétiques (taille de la police, contraste des couleurs) et oraux (donner des descriptions visuelles de soi-même et des images, parler en langage courant) afin de les aider à rendre accessible l’ensemble du matériel diffusé lors de la conférence.
Accessibilité virtuelle : offrez toujours aux participants la possibilité d’assister virtuellement à vos événements, séminaires et conférences. L’omniprésence de la technologie, des médias sociaux et des conférences virtuelles, en milieu universitaire comme ailleurs, a créé des possibilités illimitées en ce sens. Mais lorsque nous n’appliquons pas ces pratiques, nous passons à côté de moyens simples de promouvoir l’inclusion. L’accès virtuel montre que nous avons, comme le dit l’artiste, activiste et universitaire Eliza Chandler, « anticipé » notre public tel qu’il est.
Lorsqu’une conférence universitaire offre d’autres possibilités d’accès grâce à des plateformes de vidéoconférence en ligne comme Zoom, par exemple, elle peut réduire les obstacles à la participation des invités internationaux, immunodéprimés, souffrant de maladies chroniques ou « spoonies » – des personnes handicapées qui s’appuient sur la théorie de la cuillère de Christine Miserandino pour expliquer leur niveau d’énergie ou de capacité – à l’événement. Des plateformes de visioconférence comme Zoom offrent également des sous-titres, y compris en traduction vers plusieurs langues.
Interprétation en langue des signes : la normalisation des services d’interprétation en langue des signes et de traduction en temps réel (CART) pour tous les événements, en ligne ou non, garantit également aux membres de la communauté sourde et malentendante l’accès à tout le contenu et à toutes les informations partagés lors de vos événements. Déterminez si vous souhaitez une interprétation en langue des signes sur place ou virtuellement, ou si vous voulez que les enregistrements de l’événement soient interprétés ultérieurement.
Médias sociaux : L’accessibilité de votre présence sur les médias sociaux commence par l’adaptation de vos messages pour un lecteur d’écran pour les utilisateurs aveugles, malvoyants et non- voyants. Cet outil simule une lecture à voix haute du texte à l’écran. En d’autres termes, il s’agit de traduire une culture essentiellement visuelle en une culture orale. Un graphique, une illustration, une photographie ou un média téléchargé doit toujours être accompagné d’un texte alternatif ou d’une description de l’image qui rend compte de manière claire et précise ce que quelqu’un verrait pendant l’événement.
La description de l’image vous permet de traduire cette expérience visuelle pour votre public. Elle laisse également place à une interprétation créative de votre part en tant que traducteur. Voici quelques questions que je me pose lorsque je rédige des descriptions d’images : cette image est-elle en couleur ou en noir et blanc ? Puis-je guider le lecteur à travers le troisième, deuxième et premier plan de l’image ? Ou est-il préférable de le guider dans le sens des aiguilles d’une montre ? Mais en tant que descripteur d’images, veillez toujours à dialoguer avec votre communauté : vos descriptions sont-elles trop courtes ou trop longues ? Trop abstraites ou trop simples ? Apportez les modifications suggérées pour rendre vos images plus accessibles.
Si des personnes figurent sur l’image, il est préférable de leur demander comment elles aimeraient être décrites. Y a-t-il une race, une ethnie, un handicap ou un sexe qu’elles aimeraient voir mentionné ? Optez pour une dénomination ou une description générale (en indiquant simplement le nom de la personne, par exemple) si vous n’êtes pas en mesure d’obtenir cette information auprès d’elle. Mais ne faites jamais de suppositions sur les identités et sur la manière dont une personne aimerait être perçue ou décrite. La description ci-dessous en est un exemple.
Texte alternatif : Photographie de Sama Nemat Allah, une femme égyptienne à la peau claire, aux cheveux noirs bouclés et aux grandes lunettes carrées, portant une veste en cuir noir, un masque KN95 et des boucles d’oreilles en forme de tournesol, assise et adossée à un mur blanc. Elle tient un appareil photo Canon suspendu à son cou par une courroie fleurie.
Si votre message comprend un lien, veillez à utiliser un raccourcisseur comme bit.ly pour réduire le nombre de caractères. Simplifiez vos mots-clics (hashtags) en mettant la première lettre de chaque mot en majuscules pour en faciliter la lecture.
Transcriptions : Fournissez des sous-titres et des transcriptions pour tous les contenus audio et vidéo. Des outils de transcription vocale automatisée (p.ex. Otter.ai, Zoom) peuvent vous faciliter la tâche. Mais l’intelligence artificielle a ses limites : ces outils font assez régulièrement des erreurs de transcription et ne peuvent pas noter les silences, les rires ou l’ironie. Il est donc important d’allouer des ressources humaines à la révision des textes et de s’assurer que l’affichage est synchronisé avec l’audio. Il est également important de prendre en compte les questions de protection de la vie privée et les pratiques de stockage des données pour ces types de technologies.
Modèles d’extension (plugins) : vous pouvez également mettre en place des plugins d’accès dans le serveur de votre site Web pour permettre aux utilisateurs d’augmenter le contraste de l’affichage, de modifier la taille des polices, de souligner et de mettre en évidence les liens ou de supprimer des animations et autres éléments graphiques de la page pour simplifier la lecture. WordPress et d’autres plateformes de création de sites Web offrent un certain nombre d’options de vignettes interactives (widgets) pour favoriser l’accessibilité, mais celles-ci exigent parfois des frais supplémentaires, de la maintenance ou du codage. Veillez à intégrer un système de navigation au clavier sur votre site Web pour les utilisateurs qui ne se servent pas d’une souris. Faites passer votre site Web par un outil d’évaluation de l’accessibilité comme WAVE pour vérifier qu’il est conforme aux normes d’accessibilité.
Accessibilité intellectuelle : Le système universitaire favorise l’utilisation d’un langage inutilement complexe, qualifié d’écriture opaque par l’anthropologue Victoria Clayton dans un article paru en 2015, dans la revue Atlantic. Il exclut et marginalise non seulement les personnes qui ne font pas partie du monde universitaire, mais aussi celles qui souffrent de troubles cognitifs ou d’apprentissage ou de différences cognitives, comme les personnes s’identifiant à Mad (une identité sociopolitique récupérée pour les communautés dont les états mentaux ont été pathologisés/ criminalisés, souvent étiquetés comme « malades mentaux » ou comme ayant des « troubles mentaux ») ou les personnes autochtones qui s’identifient par une expérience décoloniale de la pensée et de l’être.
Proposer des documents de recherche, des études ou des présentations en langage simple, même s’il est peu probable que cela permette un accès total, mobilisera davantage de connaissances d’une manière plus accessible. De plus, une approche communicative en langage simple bien effectuée reste fidèle au texte original tout en relayant les informations vitales qu’il contient. Bien qu’il n’existe pas de norme définitive pour écrire en langage simple, l’utilisation de phrases plus courtes, l’emploi des mots les plus courants et l’utilisation d’une voix active plutôt que passive sont autant d’astuces qui contribuent à rendre les ouvrages plus digestes. Voir par exemple les rubriques « En résumé » jointes aux articles de ce magazine, y compris celui-ci.
Mais comme l’utilisation du jargon est presque inévitable dans la plupart des productions universitaires, la meilleure pratique pour les conférences est de proposer des lexiques imprimés ou numériques auxquels les invités peuvent accéder pendant et après l’événement. L’envoi d’un lexique collaboratif pour que les orateurs définissent et précisent le contexte d’usage des termes spécialisés et des concepts importants utilisés dans leurs présentations peut constituer un point d’accès communautaire efficace.
Cette publication est en soi un exemple de mesure collective de l’accessibilité intellectuelle en mouvement. Grâce à une équipe d’étudiants reporters qui ont rédigé des articles faciles à comprendre, résumant le contenu de chaque table ronde, y compris des résumés en langage simple, et en joignant des codes QR lorsque c’est possible ainsi qu’en proposant le magazine en ligne, nous avons collectivement transformé un espace académique exclusif en un espace tangible et inclusif.
Apprentissages
Si vous cherchez à prendre les devants en matière d’accessibilité – pour que celle-ci soit au fondement de votre événement académique – assurez-vous d’y allouer des fonds dès le départ. Les interprètes en langage des signes, les services de traduction en temps réel, les coordinateurs ou consultants en accessibilité et la création de ce type de magazine impliquent tous des coûts. Bien que la plupart des pratiques mentionnées plus haut ont pu être mises en œuvre en y consacrant le temps, les efforts et l’attention nécessaires, nous n’avons pas pu saisir certain nombre d’opportunités d’améliorer l’accessibilité puisque nous avions sous-estimé nos besoins budgétaires.
Par exemple, avec plus de fonds, nous aurions pu disposer d’une interprétation en langue des signes en direct pour les tables rondes et les discours d’ouverture**. Cela aurait nécessité des frais de déplacement pour une équipe d’au moins deux interprètes, à un tarif d’environ 250 $ chacun pour chaque heure d’interprétation. Étant donné que notre conférence comprenait des tables rondes simultanées, nous aurions eu besoin de plusieurs interprètes supplémentaires pour assurer l’interprétation de l’ensemble de l’événement, ce qui aurait représenté un coût de plus de 10 000 $.
Bien que nous ayons prévu d’offrir une vidéo d’interprétation en langue des signes américaine après l’événement présentant les discours d’ouverture et de clôture, nous n’avons pas pu la financer puisque nous n’avions pas pris en compte les coûts supplémentaires du fournisseur pour l’édition vidéo et le sous-titrage, ou n’avons pas réalisé que nous aurions besoin de deux interprètes en raison de la longueur de la vidéo. L’obtention d’un devis d’une service ou à une organisation spécialisée dès le début de votre processus de planification est la meilleure façon de vous assurer que vous avez alloué suffisamment d’argent, mais gardez à l’esprit qu’ils auront probablement besoin d’un script ou d’un enregistrement audio de la présentation avant de vous fournir une estimation précise, ce qui peut être difficile à obtenir avant l’événement. Nous espérons être mieux préparés la prochaine fois pour offrir ce qui devrait être une pratique habituelle, qui enrichit les expériences de ceux qui disposent d’un moyen de communication alternatif.
L’accessibilité n’est pas un acte isolé, mais un effort permanent – plus nous apprenons à connaître nos besoins et ceux des autres, plus nous sommes en mesure de consacrer du temps et de l’espace à ces besoins au sein de l’université. Par exemple, bien qu’aucun des chercheurs avec lesquels nous avons partagé le lexique de termes spécialisés n’ait été en mesure d’y faire des ajouts, il s’agissait tout de même d’un espace important à favoriser et que nous souhaitons créer à nouveau. L’expérience nous a également appris que l’accessibilité ne peut être l’affaire d’une seule personne, mais qu’une entreprise commune nécessite le travail de toutes les parties pour être un véritable succès.
Nous avons vu ces actions collectives pour l’accessibilité se concrétiser lors de notre conférence. Lorsque nous avons demandé aux présentateurs de se décrire – un point d’accès qui permet aux aveugles et aux malvoyants de se faire une idée de l’apparence d’une personne – nous les avons entendu indiquer, les uns après les autres, la couleur et la longueur de leurs cheveux ainsi que les détails de leur tenue. De nombreux présentateurs ont utilisé le modèle de diaporama que nous leur avions fourni avant l’événement. Les réseaux d’accès et de soins, comme les appelle l’éducatrice en justice transformative Leah Lakshmi Piepzna-Samarasinha, dans son livre Care Work, n’étaient pas « le triste sort d’avoir un corps malchanceux » mais une « responsabilité collective qui est peut-être même profondément joyeuse ».
Il est également important de se rappeler que les concepteurs, les étudiants et les universitaires handicapés sont des experts de leurs propres expériences et qu’il faut donc leur témoigner une immense gratitude pour avoir créé ces espaces d’interdépendance et de sécurité pour eux et les autres.
Somme toute, ce que l’accessibilité nous demande, c’est d’être attentifs à la communauté. Jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour garantir que ce que nous produisons peut-être vu, entendu et consommé par tout le monde et pas seulement par les corps et les esprits qui s’alignent sur un statu quo arbitraire et exclusif ? Pour moi, la réponse est : le plus loin possible.
Lorsque nous normalisons l’accessibilité, nous normalisons également le handicap et nous disons aux personnes et aux universitaires handicapés qu’ils ont leur place dans nos réunions, dans nos universités et dans nos communautés.
**Nous avons depuis réalisé des interprétations ASL des discours d’ouverture en anglais et des présentations françaises.
En résumé:
- S’appuyant sur les enseignements tirés de notre conférence Entre idéaux et pratiques, cet article met en lumière les moyens dont disposent les universitaires et les organisations académiques pour créer des conférences, des contenus et des espaces plus accessibles.
- Créez une déclaration d’accessibilité qui communique les objectifs de votre organisation en matière d’accessibilité.
- Pour rendre vos médias sociaux plus accessibles :
- Incluez des descriptions d’images et des textes alternatifs sur tous les supports visuels.
- Offrez des sous-titres et des transcriptions pour les contenus audio et vidéo.
- Mettez une majuscule à la première lettre de chaque mot d’un mot-clic (hashtag)
- Raccourcissez les liens URL à l’aide d’outils tels que bit.ly.
- Conseils à garder à l’esprit pour les événements :
- Lors de l’inscription, veillez à noter les besoins des présentateurs, présentatrices et des participants, participantes en matière d’accès et donnez aux conférenciers et conférencières des conseils sur la création de matériel accessible.
- Offrez toujours aux participants et participantes la possibilité d’assister virtuellement aux événements et fournissez des sous-titres en direct et des services d’interprétation en langage des signes américain (si le financement le permet).
- Partagez un guide d’accessibilité à l’événement qui mentionne les lieux, les entrées et les toilettes et qui décrit les points d’entrée à votre événement à l’aide d’interprétations en langage des signes américain, de descriptions audio ou d’options pour les personnes ayant des restrictions alimentaires.
- Utilisez un langage simple – communiquez avec des termes clairs, directs et usuels – pour partager des données universitaires ou offrir des définitions/ explications du jargon.
- Quelques leçons tirées de l’expérience :
- Tenez compte de l’accessibilité lors de l’établissement de votre budget – recherchez des estimations pour les interprètes en langue des signes, les services de traduction et les ingénieurs ou coordonnateurs en accessibilité lorsque vous demandez des fonds ou des subventions.
- L’accessibilité est un processus sans fin qui a besoin du soutien de la communauté pour fonctionner.